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22 juillet 2011 | Actualités | Honduras libre | Droits Humains
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Au Honduras, la Commission de la Vérité et la Réconciliation a présenté jeudi un rapport de 800 pages à propos du coup d’Etat, qui le 28 juin 2009, renversa le président Manuel Zelaya.
Ceci est justement la principale conclusion du groupe auquel participa des experts nationaux et internationaux : le coup d’Etat a instauré un gouvernement « illégal », avec Roberto Micheletti à sa tête, et qui a été en place jusque janvier 2010.
« Cette Commission a concrètement reconnu quelle a été la violation de la Constitution ainsi que tous les délits commis contre la Carta Magna du Honduras », a interprété Zelaya, quelques heures après avoir pris connaissance de la conclusion du rapport.
La Commission, selon Zelaya, a ratifié de manière « tacite et explicite » les aspects les plus importants défendus par la résistance hondurienne à propos de l’illégalité du régime de facto. Il reste cependant « plusieurs éléments importants » dans ce processus d’enquête qui n’ont pas été mentionnés, ajoute-t-il.
La référence est claire : dans le rapport, aucun avis n’est donné sur l’illégitimité des élections qui ont amené au pouvoir Porfirio Lobo. Rien n’est dit non plus sur les violations des droits de l’homme relevées pendant cette triste étape de l’histoire du Honduras.
Dans l’élaboration de ce travail, dans lequel le terme « régime de facto » est utilisé pour se référer à la période de Micheletti, ont participé l’ex-président du Guatemala Eduardo Stein, le diplomate canadien Michael Kergin et l’avocate péruvienne Maria Zavala Valladares en tant que représentants de la communauté internationale ; un des mandataires honduriens présent dans la Commission est l’actuelle Rectrice de l’Universidad Nacional Autonoma, Julieta Castellanos, selon un article de Prensa Latina.
« C’est une excellente nouvelle que soit reconnu que cela a été un coup d’Etat », « il serait très important que se reconnaisse aussi d’autres vérités » et « il n’y a pas de mention faite sur les violations des droits de l’homme », sont quelques unes des phrases qui peuvent s’écouter dans un exposé de ALER, sur le bilan du rapport qu’a présenté ce jeudi la Commission de la Vérité et la Réconciliation.
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