Le Ministère public fédéral soutient ces organisations, et a annoncé qu’il ira devant les tribunaux internationaux, si le gouvernement brésilien ne retire pas l’autorisation.

Don Erwin Kräutler, président du Conseil indigène missionnaire (CIMI), a rencontré les autorités d’Ibama pour communiquer leur rejet de l’annonce. Kräutler a déclaré à plusieurs médias que le projet de Belo Monte finira par être un désastre "irréparable".

L’Agence de nouvelles Adital a indiqué que l’octroi d’un permis pour construire le barrage hydroélectrique était rempli d’irrégularités, et que les auditions publiques auprès des communautés autochtones, qui seront les plus touchées par le projet, n’ont pas suffi.

Les plans de construction de barrages sur la rivière Xingu ont commencé à la fin des années 70, et ont été interrompus après de grandes manifestations en 1989. Mais le 21ème siècle a amené des plans par le gouvernement pour relancer le projet.

Le rivière Xingu coule sur deux mille kilomètres et plus de la moitié de son bassin couvre les zones protégées. Il est estimé qu’environ 14 mille personnes autochtones vivent le long de la rivière Xingu et seraient déplacées par les inondations causées par le barrage, selon les organisations.

Une de ces organisations, le Réseau Brésilien de Justice Environnementale, a lancé cette semaine une campagne internationale pour demander au Président Luiz Inácio Lula da Silva, aux ministres de l’énergie et de l’Environnement et les autorités dl’Ibama à mettre un terme au projet.

Pour joindre la campagne de défense de la rivière Xingu, allez à :

http://www.justicaambiental.org.br/_justicaambiental/pagina.php?id=2564

Photo : Os Verdes

Xingu : por que não queremos Belo Monte