La ville brésilienne, qui a accueilli la première édition du forum et trois autres au long de cette décennie, est prête pour une autre réunion qui aura lieu le vendredi sous le slogan «10 ans après: défis et propositions pour un autre monde possible».

130.000 délégués et les présidents du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, du Venezuela, Hugo Chávez, de la Bolivie, Evo Morales, du Paraguay, Fernando Lugo et de l’Equateur, Rafael Correa ont participé au dernier FSM tenu à Belém, au Brésil, en 2009.

Cette année, le président uruguayen élu José "Pepe" Mujica, qui est dans le processus de transition avant d’être investi le 1er Mars a refusé l’invitation pour participer au FSM, bien qu’il ait participé aux éditions précédentes.

En plus de discuter de l’avenir de l’économie mondiale et la politique, les participants de la réunion à Porto Alegre auront à examiner d’autres questions centrales comme l’environnement et assisteront à des ateliers, des expositions, des spectacles et à un marché de l’économie solidaire.

Aussi, la préfecture de Porto Alegre vise à collecter un fonds de solidarité pour les victimes du tremblement de terre en Haïti.

Bien que la réunion de Porto Alegre soit symbolique pour avoir été la première ville à accueillir le Forum social mondial, dix ans après son lancement, le Forum n’aura pas d’événement centralisé unifié.

En 2010, le FSM va être un processus continu tout au long de l’année avec des événements et des activités autour du monde.

Cette année, le FSM se concentrera en particulier sur la crise mondiale, qui comprend de multiples dimensions - économiques, alimentaires, environnementales, politiques, sociales, culturelles et de civilisation.

L’objectif du Forum social mondial en 2010 est de recueillir les évaluations, les propositions et demandes des mouvements et organisations sociales pour faire face à ces différentes crises.

L’espace de convergence des propositions sera le Forum social mondial à Dakar en 2011, cette fois, un événement centralisé.

Photo: Roberto Vinicius