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12 février 2010 | Actualités | Souveraineté Alimentaire
"Ma conscience est claire", a déclaré Jairam Ramesh, ministre de l’Environnement de l’Inde, après l’interdiction de la culture des OGM brinjal produits par le géant américain des biotechnologies Monsanto.
La décision du ministre a été prise sous forte pression de la société civile indienne, qui s’oppose à l’introduction de cette culture génétiquement modifiée dès le début. Cela aurait été le premier légume génétiquement modifié à être produit en Inde et aurait permis l’adoption de la technologie des OGM dans d’autres pays de la région.
Alors que le comité des accords du génie génétique avait recommandé l’approbation de la culture, des protestations de paysans, des écologistes et des agents de santé étaient si fortes que le gouvernement a été contraint de tenir des audiences publiques avant d’accorder une autorisation.
Lors de ces audiences, l’opposition à la culture était telle que le ministre a décidé de ne pas autoriser sa culture.
« Il est de mon devoir d’adopter un principe de précaution d’approche prudente et d’imposer un moratoire sur la production du Bt-Brinjal jusqu’au moment où des études scientifiques indépendantes établissent la satisfaction tant du public et des professionnels de la sécurité du produit du point de vue de son impact à long terme sur la santé humaine et l’environnement, notamment de la richesse génétique riche existant dans le brinjal dans notre pays. " a dit Ramesh, selon l’agence de nouvelles IPS.
En plus de la critique à cause des effets que ce brinjal GM pourrait avoir sur la santé de la population, la culture est mise en doute en raison du fait qu’il serait introduit dans le pays d’origine de brinjal, quelque chose qui est découragé par le Protocole de Cartagena sur la biosécurité étant donné que les variétés génétiquement modifiées sont préjudiciables aux variétés naturelles et peuvent les modifier.
Mais tandis qu’en Inde, ces décisions sont prises pour protéger la biodiversité, en Europe, José Manuel Durao Barroso, président de la Commission européenne, vise à démarrer une nouvelle campagne de soutien aux produits GM. Bruxelles cherche à mettre en œuvre un système et un cadre juridique qui permettrait à Monsanto de poursuivre sa croissance maïs génétiquement modifié sur le sol européen pendant 10 ans de plus, selon le journal espagnol Público.
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