29 de octubre de 2009 | Noticias
La crise au Honduras causée par le coup d’État contre le président Manuel Zelaya touche à sa fin. Ou du moins, c’est ce que John Biehl, chef de la mission de l’Organisation des États américains dans le pays a déclaré à la station Radio Cooperativa en provenance du Chili.
Biehl a déclaré qu’il est possible qu’un accord soit conclu cette semaine entre les représentants du gouvernement constitutionnel et les délégués du régime dirigé par Roberto Micheletti. «La fin est proche et la volonté de rétablir l’ordre institutionnel au Honduras est clair", a déclaré Biehl.
Les négociations étaient paralysées en raison du refus du gouvernement de fait d’accepter à nouveau Zelaya comme un président, ce qui est considéré par les « zelayistas » comme une stratégie claire de la dictature de retarder des avancées jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle, prévue pour Novembre.
Le Front national de lutte contre le coup d’État du Honduras a affirmé qu’il ne reconnaîtrait pas les élections si la démocratie n’est pas rétablie. "Le peuple n’acceptera pas le simulacre électoral dont les auteurs du coup se préparent», a déclaré à Prensa Latina, le leader paysan Rafael Alegria, l’un des points de référence de l’opposition à la dictature.
L’avis du Front national contre le coup d’État est partagé par la communauté internationale tout entière. Mardi, il a été signalé que même le gouvernement américain, qui a été critiqué pour ne pas agir assez fortement contre le coup, va envoyer des émissaires au Honduras afin d’exercer davantage de pressions pour mettre fin à la crise.
Selon le New York Times, la décision d’envoyer des fonctionnaires dans le pays a été faite après que la secrétaire d’État, Hillary Clinton, ait passé des appels à Zelaya et à Micheletti, et à qui elle a exprimé sa "frustration croissante" sur la situation au Honduras.
Selon des sources du journal, Mme Clinton avait adressé ses commentaires les plus durs contre le dictateur, puisque les États-Unis estime qu’il a été « le plus difficile".
Pendant ce temps, le sénateur démocrate John Kerry, le président du Comité des relations étrangères, a appelé l’administration à condamner fermement le coup d’Etat. «Il doit être parfaitement clair à M. Micheletti que le coup, et ses dispositions martiales de fermer les médias, de harceler et d’arrêter les hommes politiques, et d’influencer les élections sont inacceptables, et ne réussiront pas.", a déclaré un porte-parole de Kerry, selon à l’agence DPA.
Photo: http://www.prensa-latina.cu
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