La marche vise à montrer le rejet populaire massif de l’audience publique que la compagnie minière organisera le 15 Février prochaine, puisque les organisateurs de la manifestation craignent que, comme c’était arrivé avant, la compagnie ne prendra pas en compte l’opinion des résidents et viseront à procéder à l’audition pour légitimer son exploitation.

La preuve en est que la compagnie minière a pour but de procéder à l’audition, à un endroit qui accueille seulement 400 personnes et ne dispose d’aucune autorisation pour cela, dit Julio Gutierrez, Coordonnateur National de la Radio (CNR) du Pérou. Il dirige le Front de lutte de Cocachacra.

Gutierrez, a déclaré la compagnie minière a voulu justifier ses opérations en produisant une étude d’impact ’environnemental lors de l’audience qui dit que leur activité ne mettra pas en danger l’approvisionnement en eau de la région. Cela a été sérieusement mis en doute par les résidents et par plusieurs organisations qui ont pensé que l’utilisation des eaux souterraines par la compagnie minière impliquerait «la mort de Valle del Tambo".

Lors d’une consultation effectuée en Septembre 2009, plus de 90% des habitants ont exprimé leur opposition à l’exécution du projet minier, qui n’a pas été pris en compte par la compagnie. Pour cette raison, las d’être victimes de pratiques «arrogantes» de la compagnie minière, les voisins envisagent de se mobiliser pour empêcher la consultation de "dérision", comme exposé par les organisateurs de la marche.