Plus précisément, ils ont fait référence à l’installation des entreprises argentines, qui ont déjà une forte présence à la frontière entre les deux pays, et les dommages environnementaux qu’elles causent.

Richard Pacheco, l’un des promoteurs de la création du syndicat des producteurs laitiers, a travaillé jusqu’il y a quelques mois encore dans la compagnie de soja argentin El Tejar.

En Juillet 2008, Oscar Alvarado, d’Argentine, et président d’El Tejar, a été interviewé par la Radio station uruguayenne El Espectador. Puis, l’homme d’affaires, a déclaré : « Le peuple uruguayen est extraordinaire et la sphère institutionnelle est très stable, ce qui offre un cadre de certitude qui fait qu’il est extrêmement attrayant pour venir travailler en Uruguay".

L’avis des travailleurs de l’expansion du soja est bien différent. "Le Soya est arrivé il ya deux ans dans ce secteur, et les gens de l’Argentine ont repris la quasi-totalité de la Floride. Ils travaillent avec des produits toxiques et ils sont une menace pour l’environnement », a déclaré Pacheco.

En outre, selon Pacheco, les conditions de travail sont loin d’être bonnes, et les travailleurs sont exposés à des risques graves pour la santé. « Ils achètent des produits qui ne sont plus utilisés dans d’autres pays. Seulement ici ", dit-il.

Selon lui, un autre problème est que les gens de la région rurale ont peur de la promotion de syndicats, et c’est pourquoi il y a tant d’exigences au sujet de ce nouveau syndicat des travailleurs ruraux. La raison principale derrière les tentatives de consolider ce syndicat est la revendication d’appliquer la loi de huit heures, qui a été adoptée par le Parlement uruguayen en Décembre.

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