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14 décembre 2010 | Interviews | Justice climatique et énergie | COP 16
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Mise en place d’un mécanisme de financement du climat transparent urgent
Dans les dernières années, les États-Unis ont systématiquement bloqué toute avancée importante lors des négociations internationales sur le climat. Lors de la COP16 sur les changements climatiques à Cancun, au Mexique, il y a le risque que le pays va bloquer la création d’un fonds mondial pour financer l’adaptation et l’atténuation au changement climatique dans les pays en développement.
Le mardi, Karen Orenstein, le représentant des Amis de la Terre États-Unis à Cancun, a déclaré que les engagements du financement inclus dans l’Accord de Copenhague de Décembre 2009 (30 milliards de dollars entre 2010-2012 et 100 milliards de dollars par an en 2020) sont arbitraires, et également insuffisants. Elle a souligné que ces chiffres sont extrêmement faibles par rapport aux budgets de guerre des pays industrialisés-les principales causes de la crise climatique.
Orenstein a participé à une activité sur le financement du climat organisée par les Amis de la Terre International à Cancun, en parallèle à la CdP 16 de l’ONU. Le membre de FoE US a déclaré qu’il était important d’établir un fonds mondial pour le climat, sous l’autorité de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, sans la participation de la Banque mondiale.
