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18 septembre 2009 | Radios communautaires | Droits Humains
Des stratégies pour affaiblir
Un autre report de l’audience des travailleurs de canne à sucre de Valle del Cauca
Pour la cinquième fois, et quelques heures avant qu’il n’ait lieu, le Bureau du Procureur de la République a reporté une audience publique avant le procès contre quatre travailleurs de la canne à sucre et de deux personnes qui les ont rejoints en 2008 dans une grève contre les employeurs de canne à sucre.
Cette stratégie de retard est liée à la réponse des travailleurs organisés dans des mobilisations massives à chaque fois que leurs dirigeants sont appelés à comparaître.
Plusieurs des raffineries de canne à sucre avaient refusé à leurs travailleurs une autorisation d’assister à l’audience, qui aura lieu dans la municipalité de Buga, dans le Valle del Cauca. Toutefois, les travailleurs ont décidé de rejoindre les gens qui font face à des accusations graves de - sabotage, de complot pour commettre des crimes, etc. - sans aucune preuve matérielle contre eux.
Le président colombien, Álvaro Uribe, intervient directement dans ce conflit, selon ce que Alberto Bejarano, conseiller auprès du sénateur du Parti Polo Democratico Alternativo, Alexander López, a dit à la station radio Contagio à l’émission quotidienne "Otra Mirada".
Bejarano, et Juan Pablo Ochoa sont les gens qui attendent d’être jugés, ainsi que les travailleurs de la canne José Valencia, Oney Llanos, Omar Enrique Sedano, Raúl Chacón et Oscar Bedoya.
Pendant plusieurs jours avant l’audience, des dizaines d’organisations colombiennes et étrangères ont envoyé des lettres au bureau du Procureur de la République demandant que les accusations soient abandonnées.
