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20 octobre 2009 | Actualités
A la recherche d’une voie de sortie
Le gouvernement constitutionnel et les auteurs du coup négocient une sortie de la crise institutionnelle au Honduras
En pleines négociations entre les représentants du gouvernement constitutionnel et des délégués du gouvernement de fait, la dictature du Honduras a déclaré jeudi une fête nationale, en raison de la qualification du Honduras à la Coupe du monde de football, dans une tentative de faire paraître le pays normal, ce qui n’a pas été le cas ces derniers mois.
« Dieu merci, on nous a donné cette occasion de célébrer. Nous tenons à remercier l’entraîneur Reinaldo Rueda pour nous avoir amené à la Coupe du monde, a dit le dirigeant hondurien de fait, Roberto Micheletti.
Pendant ce temps, les négociateurs du régime de fait et le gouvernement constitutionnel du président Manuel Zelaya, qui a été évincé par un coup d’Etat militaire le 28 Juin, ont essayé de s’entendre sur un moyen de sortir de la dictature. Au moment où un journal mexicain La Jornada a rapporté que les négociateurs sont parvenus à un accord préalable qui permettrait à Zelaya de revenir au pouvoir, les pourparlers ont été interrompus en raison d’un manque de compréhension des deux parties en termes de moyens juridiques pour mettre en œuvre les accords.
Il est possible que les négociations reprennent aujourd’hui. Ces négociations sont basées sur le dénommé "Accord de San José", proposé par le président costaricain Oscar Arias. Toutefois, si un accord n’intervient pas entre les auteurs du coup d’Etat et les représentants du gouvernement constitutionnel d’ici à jeudi, la date limite donnée par Zelaya pour parvenir à un accord expirera.
Le Secrétaire Général de l’Organisation des États Américains (OEA), José Miguel Insulza, a déclaré que l’un des enjeux des négociations était l’Assemblée constituante, l’une des principales revendications des mouvements populaires qui exigent le rétablissement de la démocratie depuis que Zelaya a été évincé.
