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11 de octubre de 2013 | Crónicas | Agua | Misión Solidaridad ATI en Palestina | Anti-neoliberalismo | Derechos humanos | Luchadores sociales en riesgo
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Sept usines israéliennes du complexe appelé Geshuri dans la banlieue de la ville palestinienne de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie, ont provoqué une très grave pollution environnementale dans la zone. Six travailleurs sont aussi décédés.
La dissémination de gaz toxiques et de résidus solides et liquides pénétrant la terre jusqu’à arriver dans les eaux souterraines, et l’alarmante quantité de cas de maladies respiratoires et de cancers préoccupent les écologistes, les chercheurs, les syndicalistes et d’autres acteurs locaux et nationaux.
La mission des Amis de la Terre International (ATI) qui se déroule ces jours ci en Cisjordanie, en Palestine, a visité aujourd’hui le Syndicat Général des Industries Alimentaires et Agricoles. Là, les membres du Comité exécutif d’ATI de divers pays, et du Secrétariat de la Fédération écologiste à Amsterdam, ont discuté avec le principal référent du Syndicat, Mohammed Blede.
La première usine était dédiée à la production de gaz, la seconde à des filtres pour l’agriculture et la troisième au recyclage de plastique. Cette troisième fut finalement fermée. Le complexe Geshuri qui a aujourd’hui sept installations industrielles, fut entre 1970 et 1983, démolit et construit de nouveau deux fois, car les autorités israéliennes, ne permettaient pas qu’il soit sur leur territoire à cause du niveau de pollution engendré. C’est pour cela que le gouvernement a pris le chemin le plus court : la troisième fois, le complexe industriel fut construit en territoires palestiniens et n’a pas eu à respecter les standards israéliens bien que les industries soient israéliennes.
Les travailleurs de ces usines, grâce à des grèves générales ont réussi à obtenir des salaires dignes. Parmi les droits du travail qu’ils n’ont pas, il y a les examens médicaux, dénonce le dirigeant Mohammed Blede. Il manque des recherches sérieuses sur la grande quantité de cas de maladies en général et spécialement de cancers dans la zone, ajoute t’il, car cela surpasse largement les chiffres d’incidence des autres villes (en particulier pour les cancers). Néanmoins, dans cette zone, il existe d’autres localités, en plus de Tulkarem, avec de nombreux cas de cancers.
Les usines construites après les trois premières se dédièrent à la production de fertilisants, de pesticides et de peintures entre autres choses. Lorsque le vent souffle de l’ouest et que la pollution va vers le côté palestinien, les usines fonctionnent. Mais s’il vient de l’est, les industries ferment pour que les israéliens n’aient pas à respirer un air irrespirable, que nous avons pu constaté aujourd’hui et que les palestiniens de Tulkarem et des alentours subissent tous les jours. De toute façon, le vent de l’est est particulièrement exceptionnel.
Imagen: Radio Mundo Real
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