12 de agosto de 2013 | Crónicas | Asamblea Alianza Soberanía Alimentaria América Latina y el Caribe | Anti-neoliberalismo | Bosques y biodiversidad | Género | Soberanía Alimentaria
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Arrivant à son terme ce mardi 6 août, l’Assemblée de l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire s’est revendiquée comme un instrument d’unification entre les peuples, confrontés au modèle de production et de distribution alimentaire global, et qui soumet à la famine des milliards de personnes à travers le monde.
Bien qu’il fut rappelé que la création de cette Alliance «ne part pas de zéro», étant donné qu’elle se base depuis presque deux décennies sur la confluence d’organisations et de réseaux régionaux ayant éclairé et renforcé le concept de Souveraineté Alimentaire, la déclaration finale de l’Assemblée, célébrée à la périphérie de Bogota, reconnait l’important de structurer cette plateforme en initiant une nouvelle étape de confluence et de mobilisation.
«L’objectif de l’Alliance est d’être l’instrument de l’unification des peuples qui luttent pour la Souveraineté Alimentaire comme élément central dans la construction d’un nouveau modèle de société, basé sur le Buen Vivir et la Souveraineté des Peuples», indique la déclaration. Pour cela, il est nécessaire de résister au modèle de développement dominant «qui privatise les systèmes alimentaires, la culture, les savoirs et les connaissances en faveur des grandes entreprises».
Ainsi la Souveraineté Alimentaire devient un «principe, une vision, un héritage construit par les peuples indigènes, les paysans, les exploitations familiales, les pêcheurs artisanaux, les femmes, les afro-descendants, les jeunes et les travailleurs ruraux, qui s’est également transformée en une plateforme de convergence entre nos luttes et en une proposition pour la société dans son ensemble.
Pour cela, est également revendiquée la nécessité de la défense des territoires compris comme les terres, les mangroves, les littoraux, les cours d’eau et les forêts, pour renforcer la lutte contre leur accaparement et leur exploitation à grande échelle; l’extractivisme et la privatisation des biens; l’agriculture industrielle à grande échelle, basée sur la logique du système capitaliste toujours dominant, et qui marchandise la vie.
«Nous parcourons ce chemin en défendant notre Biodiversité à partir des pratiques agricoles traditionnelles de nos peuples, sur la base agro-écologique, et qui sont une réponse concrètes aux graves problèmes globaux dont souffre notre planète», souligne la déclaration, qui sera approuvé ce mardi 6 par les délégués et les déléguées à l’Assemblée.
Ainsi, la Souveraineté Alimentaire basée sur l’Agroécologie s’affirme capable de passer outre les grands problèmes environnementaux qui menacent aujourd’hui la vie: la désertification, le changement climatique et la disparition de la biodiversité. Et clairement, elle affirme pouvoir donner une réponse à la faim dans le monde, tout comme à l’augmentation des prix agricoles.
Pour l’Alliance, la lutte pour la Biodiversité inclut la protection des semences et les savoirs traditionnels, sans brevets ni propriété intellectuelle. «Contre les ‘mono-technologies’ comme les transgéniques, la géoingénierie, etc., qui menacent, portent atteinte, détruisent les écosystèmes terrestres et aquatiques et qui s’approprient ou contaminent les savoirs ancestraux. Ainsi, il s’agit de récupérer et de défendre la diversité sauvage et cultivée, spécialement celle des semences et des animaux comme patrimoine des peuples».
Pour cela, l’Alliance revendique le chemin de l’Agroécologie, comprise comme «mode de vie récupérant tout ce que nous avons perdu, une connexion avec les savoirs ancestraux. C’est une force qui fait face au modèle capitaliste; qui sauve les marchés locaux, chose fondamentale pour préserver les valeurs, les savoirs des communautés; qui remet en question les prix, favorise les échanges et le troc comme modèle économique d’une économie sociale et solidaire».
Finalement, les participants de cette Assemblée fondatrice manifestent leur conviction quant au fait que «le pas que nous sommes en train de faire s’avère transcendental dans la lutte pour atteindre les transformations profondes dont notre Continent a besoin face à l’épuisement d’un modèle de développement qui, sur la base de l’extractivisme sous toutes ses formes poursuit la logique de siècles d’expropriation et d’extermination».
Une fois l’Assemblée achevée, les participants continueront à se réunir pour participer à la Consultation Régionale d’organisations de la société civile sur le Cadre Stratégique Global du Comité de Sécurité Alimentaire Mondial et les définitions sur «l’investissement agricole responsable», qui se déroulera le mercredi 7 et le jeudi 8 août.
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