22 de septiembre de 2009 | Entrevistas | Honduras libre | Derechos humanos
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Le président constitutionnel du Honduras est de retour à Tegucigalpa depuis lundi matin, 86 jours après le coup d’Etat. L’atmosphère dans les rues principales de la capitale hondurienne est fait de mobilisation, de célébration et de vigilance.
Mabel Márquez de La Via Campesina Honduras décrit l’atmosphère au Honduras après le retour de Manuel Zelaya au pays.
Zelaya a rencontré des dirigeants du Front de résistance contre le coup à l’ambassade du Brésil, après quoi il s’est dirigé vers le quartier général de l’ONU.
Depuis le balcon de l’ambassade du Brésil, il a fait signe à la foule de personnes qui se sont rassemblées à l’extérieur.
C’est la confirmation des rumeurs qui se sont propagées très rapidement, pour atteindre les stations de radios alternatives qui ont rapporté les nouvelles et ont exhorté la population à descendre dans les rues.
Radio Mundo Real s’est entretenue avec le membre de La Via Campesina au Honduras, Mabel Marquez.
Elle revenait juste de la mobilisation devant l’ambassade du Brésil.
La présence de la police anti-émeute augmentait à 13h.30, heure locale, bien qu’il n’y eût pas d’affrontements entre la police et les gens, qui ont accueilli leur président, près de 3 mois après le coup d’Etat qui l’a forcé à l’exil.
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